
Acheter rien, une nouvelle tendance.
↳ #Le système de Néo Valen pour acheter rien ou ne rien acheter.
Avec une audace sans précédent, Néo Valen expose son oeuvre intitulée « Rien ». Conçue en 2012, cette vente énigmatique donne aux acheteurs l’occasion unique d’acquérir « Rien » pour rien obtenir en retour. Un concept avant-gardiste qui éveille à la fois fascination et interrogations dans le milieu de l’art contemporain.
Initialement populaire aux États-Unis, « Rien » a suscité une tendance mondiale inattendue, donnant naissance au « Buy Nothing Day« . Célébrée le 26 novembre, cette journée annuelle dédiée à l’achat du « Rien » met en lumière de manière poignante les interrogations sur notre société hyper-consumériste.
La mise au point du brevet d’invention par Néo Valen le 04/02/2020 (numéro DSO2020001873) révèle une évolution significative de « Rien ». Des améliorations notables, comme la réduction du délai de livraison de 20 à 15 jours, apportent une dimension concrète à ce concept éthéré, tentant de donner une forme tangible à l’abstraction et de métamorphoser le néant en substance.
Mais quel est le sens profond de « Rien » ? Est-ce une critique subtile de la frénésie consumériste qui domine nos vies ? Une réflexion sur la valeur intrinsèque de l’acte d’achat ? Ou simplement une provocation artistique dénuée de fondement ?
Néo Valen Laboratory vous invite à plonger dans cet univers conceptuel inédit, où le « Rien » prend une consistance réelle. Une exploration audacieuse de l’abstraction et de l’incongruité qui vous laissera sans nul doute perplexe. « Rien » est maintenant exposé, et il vous revient de décider si cela représente une révolution artistique ou une simple énigme intellectuelle. Venez découvrir « Rien » à Néo Valen Laboratory et vous serez peut-être captivé par cette expérience artistique intrigante.
↳ #LE DEFI
L’audacieuse initiative d’acheter « rien pour ne rien recevoir » marque l’aube d’un nouveau défi pour le millénaire. Sur le plan sociétal, le défi est colossal. Face à une consommation effrénée, il était impératif de trouver une alternative à notre habitude d’acheter pour acquérir. Car, même si nous n’utilisons pas ce que nous achetons, l’acte d’achat nous confère toujours quelque chose. Le véritable challenge était donc de pousser le monde à « acheter du rien » pour n’utiliser rien, plutôt que de gaspiller en achetant du superflu.
Cette notion est primordiale pour notre monde qui a besoin de pouvoir « acheter » afin de ne rien recevoir et ainsi profiter pleinement de ce « rien ».
Sur le plan scientifique, le concept se complique davantage car « le rien » n’existe pas vraiment. Même dans le vide, qui se compose de 4 atomes par mètre cube, il y a toujours quelque chose. A une échelle inférieure à l’atome, le « vide » baigne dans un champ quantique où des particules virtuelles naissent du « rien ». Même si elles ne sont pas observables, elles émergent néanmoins du néant.
Face à cette complexité, comment donc parler de « rien » quand le « rien » n’existe pas ? Parler du « rien » acheté, est-ce parler de « rien » ou parler pour « ne rien dire » ? Cette idée paradoxale est en fait une exploration fascinante de notre rapport à l’achat et à la consommation. Le « rien » de Néo Valen n’est pas simplement un concept absurde ou un tour de passe-passe, c’est une invitation à remettre en question nos valeurs et nos habitudes, à repenser notre relation au monde matériel et à explorer les confins de l’abstraction.
↳ #LES SOLUTIONS
Néo Valen a concrétisé le concept de « rien » par l’acte d’achat, une prouesse qui a demandé une ingéniosité certaine et une réflexion méticuleuse. Néanmoins, le coût d’achat du « rien », initialement fixé à 80 euros, est perçu par Néo Valen comme encore trop élevé pour le grand public. En 2022, Néo Valen Laboratory a réussi à réduire ce prix à 49 euros, un exploit considérable, mais Néo Valen ambitionne de pousser cette baisse encore plus loin dans les 5 à 10 prochaines années.
Pour apporter une certaine compensation à ce prix encore élevé, Néo Valen a conçu une astuce singulière : la quantification du « rien ». Il est ainsi possible d’acheter jusqu’à trois fois « rien » au maximum. Cette stratégie astucieuse, plutôt que de diminuer le « rien », le multiplie, contournant ainsi l’idée qu’il n’est plus possible d’avoir moins que « rien » après un achat.
Pourtant, l’achat du « rien » exige une consommation d’énergie non négligeable. Paradoxalement, cette consommation peut s’avérer plus importante que lors de l’achat de quelque chose de tangible, où l’on reçoit effectivement un produit en retour. Pour résoudre ce problème, la première solution envisagée par Néo Valen a été de réduire le « rien » à son strict minimum. Cependant, une telle démarche a posé un nouveau dilemme : la réduction du « rien » demande en réalité plus d’énergie que de laisser le « rien » tel qu’il est.
L’idée de commercialiser un « rien » réduit n’était pas envisageable pour Néo Valen. Un « rien » réduit à son strict minimum n’est pas réellement « rien », c’est quelque chose de « rien », une sorte de sous-produit qui trahit l’essence même du concept initial. Selon Néo Valen, certains « riens » peuvent être plus grands que le « rien » lui-même et certains « riens » peuvent être inclus dans le « rien ». Sa solution ? Préserver le « rien » dans son intégralité, sans chercher à le réduire. C’est en contemplant la plénitude du « rien » qu’il est possible d’apprécier pleinement son essence. Et c’est dans ce mystère que réside toute la beauté du projet de Néo Valen.
↳ #LE RESULTAT
Néo Valen propose une expérience sensorielle unique du « rien », qui repose sur une multiplication de celui-ci jusqu’à trois fois maximum. Ses « personnalités », comme il aime les appeler, peuvent ainsi gagner du temps, en éliminant les attentes psychologiques habituelles associées à la réception d’un achat. En effet, ils savent pertinemment qu’ils ne recevront rien en retour de leur acquisition et ce, en seulement 15 jours.
Cette expérience sensorielle est largement influencée par l’utilisation du Clic pour rien® de Néo Valen, une prouesse scientifique en soi. Lorsque ses « personnalités » utilisent ce système de « rien », une sorte de rayonnement du « rien » se propage, stimulé par une émotion transformative ressentie par l’acheteur lors de l’expédition et de la livraison du « rien ». Cette émission d’énergie, ou rayonnement photonique, surgit alors du néant.
Le concept de Néo Valen reste délibérément énigmatique, brouillant les frontières entre l’art, la science et le commerce. En confrontant les individus à la valeur du « rien », Néo Valen les pousse à remettre en question leur perception de la consommation, de la propriété et de la valeur intrinsèque des choses. C’est une expérience qui défie les attentes traditionnelles et invite à une introspection profonde, poussant chaque « personnalité » à explorer ses propres réactions et réflexions face au « rien ».
↳ #LES PROBLEMES NON RESOLUS
Pour Néo Valen, rien n’est jamais vraiment insignifiant. Les défis auxquels il est confronté dans la promotion et la commercialisation de son « Rien » sont loin d’être négligeables. En tête de liste figurent les questions fiscales. Le « Rien » n’est pas un produit conventionnel, et pourtant il est soumis à la TVA. En 2013, Néo Valen s’est vu réclamer 30 000 euros de TVA sur la vente de son « Rien », à la suite d’un contrôle fiscal. Le taux de TVA appliqué à « Rien » rend d’autant plus dense ce néant : un « Rien » avec un taux de TVA à 20% est plus dense qu’un « Rien » avec un taux de TVA à 5,5%.
Le second problème majeur concerne le bannissement systématique de Néo Valen par Google Search. En publiant des articles pour discuter de « Rien », Néo Valen est accusé par Google de spam. Mais il persiste : il parle de « Rien », non pas pour remplir un vide, mais pour engager une conversation sur ce « Rien ». Toutefois, aborder le sujet de « Rien » semble avoir ses conséquences. Entre avril et juin 2019, Néo Valen a été éliminé du web par Google, un fait attesté par un huissier de justice. On peut tuer les hommes mais pas leurs idées
Ces obstacles n’ont cependant pas dissuadé Néo Valen de poursuivre son œuvre artistique singulière. Malgré la pression fiscale et la censure en ligne, il continue de promouvoir son « Rien », prouvant ainsi que même dans le vide, il y a de la substance.
Dans un monde où l’éphémère est souvent glorifié, Néo Valen a fait un pas audacieux en donnant une existence pérenne à « Rien ». Ce rien qui était autrefois considéré comme intangible a maintenant été intégré dans la blockchain, solidifiant son existence dans le monde digital.
Avec l’avènement des technologies blockchain, le « Rien » de Néo Valen a été ajouté dans cet écosystème numérique, offrant une nouvelle perspective à son concept artistique. Cette intégration signifie que chaque « Rien » acheté obtient une place indélébile dans la blockchain, un registre numérique infalsifiable qui confère une authenticité indiscutable au « Rien ».
Mais ce n’est pas tout. L’ajout du « Rien » dans la blockchain signifie également qu’il a maintenant une valeur. Bien qu’éthéré et conceptuel, le « Rien » de Néo Valen, comme tout autre actif sur la blockchain, a une valeur intrinsèque. Cette valeur est déterminée non seulement par sa rareté et son unicité, mais aussi par l’appréciation subjective de ceux qui sont prêts à payer pour posséder un morceau de ce « Rien ».
Cette innovation pourrait bien bouleverser notre compréhension de l’art, de la valeur et de la propriété. Le « Rien » de Néo Valen, qui était autrefois une simple déclaration artistique audacieuse, est maintenant un actif numérique avec une valeur tangible, prouvant une fois de plus que dans le monde de l’art et de la technologie, même le « Rien » peut devenir quelque chose.